2 séance de production des calaveras et vanités
Veuillez réfléchir à la question de la mise en scène maintenant de votre travail
jeudi 26 novembre 2009
les vanités / 27 novembre 2009
QU’EST-CE QU’UNE VANITE EN PEINTURE?
C’est un type de peintures qui illustre de façon symbolique:
1. le thème philosophique de la vie
2. la fragilité des biens terrestres
3. la futilité des plaisirs à travers la représentation de
natures mortes d’allégories ou de grands saints.
1.Genre particulier de nature morte à implication philosophique et dans laquelle des objets représentatifs des richesses de la nature et des activités humaines sont juxtaposés à des éléments évocateurs du triomphe de la Mort.
Le genre se constitua dans un foyer intellectuel de la Hollande, à Leyde, v. 1620 ; il se développa surtout en France et en Flandre, essentiellement au XVIIe s.
Les éléments du répertoire sont de 3 ordres : objets évoquant la vie terrestre, contemplative (sciences, lettres et arts) ou voluptueuse, le plaisir (les 5 sens), la richesse (argent), la puissance (armes) ; objets évoquant la brièveté de la vie par la fuite du temps (sabliers et horloges), la destruction de la matière (fleurs perdant leurs pétales, fruits abîmés, pierres lézardées) ; inscriptions dans le tableau : " Vanitas vanitatis et omnia vanitas "
Lié au dogme chrétien de l’état de grâce, le genre s’épanouit au XVIIe siècle et rencontre un grand succèsdans les pays catholiques.
Hans Holbein le Jeune. Les Ambassadeurs.
1533. National Gallery (Londres).
le tableau d'Holbein était à l'origine accroché en haut d'un escalier. Les visiteurs découvraient ainsi le crâne en gravissant cet escalier.
Flottant près du sol, une forme incertaine qu'on a souvent nommée "l'os de seiche" : il s'agit en fait de l'anamorphose d'un crâne humain. A défaut de cylindre réfléchissant, vous le deviner avec le dos d'une cuillère.
La vanité est une composition picturale baroque apparue en Hollande au début du XVIIe siècle. À l'aide de puissants symboles elle évoque la vanité des choses de ce monde et la fragilité de l’existence : principalement le crâne humain, mais aussi le sablier, la bougie ou l'horloge (qui évoquent la fuite du temps) ; le livre et le globe terrestre (les connaissances) ; un instrument de musique, un jeu de cartes, les dés, la pipe (les joies de l'existence) ; les fleurs (beauté de la nature) ; les fruits (la corruption de toute matière) ; des bijoux, pièces d'orfèvrerie, coquillages précieux (inanité des biens terrestres).
Du latin vanus, vain, en référence à l'Ecclésiaste (1:2) : "Vanité des vanités, tout est vanité." Le tableau se présente le plus souvent sous forme de nature morte.
C’est un type de peintures qui illustre de façon symbolique:
1. le thème philosophique de la vie
2. la fragilité des biens terrestres
3. la futilité des plaisirs à travers la représentation de
natures mortes d’allégories ou de grands saints.
1.Genre particulier de nature morte à implication philosophique et dans laquelle des objets représentatifs des richesses de la nature et des activités humaines sont juxtaposés à des éléments évocateurs du triomphe de la Mort.
Le genre se constitua dans un foyer intellectuel de la Hollande, à Leyde, v. 1620 ; il se développa surtout en France et en Flandre, essentiellement au XVIIe s.
Les éléments du répertoire sont de 3 ordres : objets évoquant la vie terrestre, contemplative (sciences, lettres et arts) ou voluptueuse, le plaisir (les 5 sens), la richesse (argent), la puissance (armes) ; objets évoquant la brièveté de la vie par la fuite du temps (sabliers et horloges), la destruction de la matière (fleurs perdant leurs pétales, fruits abîmés, pierres lézardées) ; inscriptions dans le tableau : " Vanitas vanitatis et omnia vanitas "
Lié au dogme chrétien de l’état de grâce, le genre s’épanouit au XVIIe siècle et rencontre un grand succèsdans les pays catholiques.
Hans Holbein le Jeune. Les Ambassadeurs.
1533. National Gallery (Londres).
le tableau d'Holbein était à l'origine accroché en haut d'un escalier. Les visiteurs découvraient ainsi le crâne en gravissant cet escalier.
Flottant près du sol, une forme incertaine qu'on a souvent nommée "l'os de seiche" : il s'agit en fait de l'anamorphose d'un crâne humain. A défaut de cylindre réfléchissant, vous le deviner avec le dos d'une cuillère.
La vanité est une composition picturale baroque apparue en Hollande au début du XVIIe siècle. À l'aide de puissants symboles elle évoque la vanité des choses de ce monde et la fragilité de l’existence : principalement le crâne humain, mais aussi le sablier, la bougie ou l'horloge (qui évoquent la fuite du temps) ; le livre et le globe terrestre (les connaissances) ; un instrument de musique, un jeu de cartes, les dés, la pipe (les joies de l'existence) ; les fleurs (beauté de la nature) ; les fruits (la corruption de toute matière) ; des bijoux, pièces d'orfèvrerie, coquillages précieux (inanité des biens terrestres).
Du latin vanus, vain, en référence à l'Ecclésiaste (1:2) : "Vanité des vanités, tout est vanité." Le tableau se présente le plus souvent sous forme de nature morte.
Libellés :
4,
cahier de texte,
histoire des arts
jeudi 19 novembre 2009
jeudi 12 novembre 2009
vanités dans l'histoire des arts
L'expression nature morte désigne un sujet constitué d'objets inanimés (fruits, fleurs, vases, etc.) ou d'animaux morts, puis, par métonymie, une œuvre (en peinture ou en photographie, etc.) représentant une nature morte. Le terme n'apparaît qu'à la fin du XVIIe siècle.
Dans le monde moderne, la nature morte naquit au XVIe siècle, mais se développa surtout à partir du XVIIe siècle, dans les écoles du nord (Flandres et Hollande), toujours très enclines à représenter un réel cru. Elle se propagea ensuite en Europe, et en France particulièrement.
Au XVIIe siècle. En Espagne, les natures mortes, se présentent essentiellement sous la forme de vanités à la morale catholique, tandis que l'Europe du nord, protestante, renie les sujets religieux et se consacre à la peinture bourgeoise au travers des paysages et, eux aussi, de la nature morte. La nature morte devient alors un outil au service des deux principales puissances religieuses du moment.
En 1650, aux Pays-Bas, apparaît le terme stilleben, pour les Anglais still-life, en Espagne bodegones et en France vie silencieuse.
Dans les Pays-Bas du Nord, le système politico-économique fait que les mécènes sont souvent des bourgeois - fortunés ou non - et non pas de riches aristocrates. La nature morte, thème bourgeois par excellence, prend donc une grande importance, et se caractérise par:
Quoi qu'il en soit, la nature morte est aujourd'hui partagée entre son lourd passé et son omniprésence au sein même de l'art contemporain. Si l'on voulait ouvrir le débat, il serait dès lors tentant de réfléchir sur le ready-made en tant que nature morte contemporaine. Car si cette forme artistique ne répond pas à la définition de Charles Sterling citée en introduction, elle n'en reste pas moins la mise en valeur d'un objet anodin par le biais de l'art
Deux exemples de Vanités contemporaines: Andy Warhol et Damien Hirst
QU’EST-CE QU’UNE VANITE EN PEINTURE?
C’est un type de peintures qui illustre de façon symbolique:
1. le thème philosophique de la vie
2. la fragilité des biens terrestres
3. la futilité des plaisirs à travers la représentation de
natures mortes d’allégories ou de grands saints.
Genre particulier de nature morte à implication philosophique et dans laquelle des objets représentatifs des richesses de la nature et des activités humaines sont juxtaposés à des éléments évocateurs du triomphe de la Mort.
Le genre se constitua dans un foyer intellectuel de la Hollande, à Leyde, v. 1620 ; il se développa surtout en France et en Flandre, essentiellement au XVIIe s.
Les éléments du répertoire sont de 3 ordres : objets évoquant la vie terrestre, contemplative (sciences, lettres et arts) ou voluptueuse, le plaisir (les 5 sens), la richesse (argent), la puissance (armes) ; objets évoquant la brièveté de la vie par la fuite du temps (sabliers et horloges), la destruction de la matière (fleurs perdant leurs pétales, fruits abîmés, pierres lézardées) ; inscriptions dans le tableau : " Vanitas vanitatis et omnia vanitas "
Le genre se constitua dans un foyer intellectuel de la Hollande, à Leyde, v. 1620 ; il se développa surtout en France et en Flandre, essentiellement au XVIIe s.
Les éléments du répertoire sont de 3 ordres : objets évoquant la vie terrestre, contemplative (sciences, lettres et arts) ou voluptueuse, le plaisir (les 5 sens), la richesse (argent), la puissance (armes) ; objets évoquant la brièveté de la vie par la fuite du temps (sabliers et horloges), la destruction de la matière (fleurs perdant leurs pétales, fruits abîmés, pierres lézardées) ; inscriptions dans le tableau : " Vanitas vanitatis et omnia vanitas "
Au XVIIe siècle. En Espagne, les natures mortes, se présentent essentiellement sous la forme de vanités à la morale catholique, tandis que l'Europe du nord, protestante, renie les sujets religieux et se consacre à la peinture bourgeoise au travers des paysages et, eux aussi, de la nature morte. La nature morte devient alors un outil au service des deux principales puissances religieuses du moment.
En 1650, aux Pays-Bas, apparaît le terme stilleben, pour les Anglais still-life, en Espagne bodegones et en France vie silencieuse.
Dans les Pays-Bas du Nord, le système politico-économique fait que les mécènes sont souvent des bourgeois - fortunés ou non - et non pas de riches aristocrates. La nature morte, thème bourgeois par excellence, prend donc une grande importance, et se caractérise par:
- de petits formats( plus facile à produire et a vendre dans les intérieurs hollandais)
- peu d'objets, mais assemblés dans une composition savante, avec souvent un couteau posé de manière transversale afin de creuser la profondeur, et/ou une assiette posée en déséquilibre sur un rebord
- une observation minutieuse, un goût pour le rendu précis des matières
- une forte connotation moralisatrice, plus ou moins à décoder. Ainsi, un citron épluché en spirale peut représenter le temps qui passe, tout comme un verre à moitié plein, tandis que le sucre marque l'ambiguïté entre la douceur et le danger, le verre couché montre que tout a été consommé et fait référence à la mort...
- Pieter Claesz (V. 1597-1660)
- Abraham Hendriksz. van Beyeren (1620-1690)
- Willem Claeszoon Heda (1594-v. 1680
Au XXeme siècle
la signification de la nature morte a évolué avec celle de l'objet. Il n'est dès lors pas surprenant de retrouver les natures mortes aussi bien chez les surréalistes, que dans le pop-art où il symbolise à lui seul une « société de consommation ».Quoi qu'il en soit, la nature morte est aujourd'hui partagée entre son lourd passé et son omniprésence au sein même de l'art contemporain. Si l'on voulait ouvrir le débat, il serait dès lors tentant de réfléchir sur le ready-made en tant que nature morte contemporaine. Car si cette forme artistique ne répond pas à la définition de Charles Sterling citée en introduction, elle n'en reste pas moins la mise en valeur d'un objet anodin par le biais de l'art
Deux exemples de Vanités contemporaines: Andy Warhol et Damien Hirst
et Keith Haring
Libellés :
4,
cahier de texte,
cours,
histoire des arts
calaveras et vanités / fiche de cours
bonjour
Nouveau sujet pour les 4 eme sur la nature morte et la représentation des vanités en Europe au XVII siècle
fiche calaveras et vanités sujet
* Cours d'arts plastiques en relation avec la partie civilisation du cours d'espagnol
Vous pouvez télécharger la fiche de cours au format PDF
Nouveau sujet pour les 4 eme sur la nature morte et la représentation des vanités en Europe au XVII siècle
fiche calaveras et vanités sujet
* Cours d'arts plastiques en relation avec la partie civilisation du cours d'espagnol
Vous pouvez télécharger la fiche de cours au format PDF
calaveras et vanités references à Ronsard, poete de la renaissance
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au votre pareil.
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir !
O vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vôtre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
" Odes ", I, 17
Ronsard (1524, Vendômois), XVIème
Inscription à :
Articles (Atom)